100 000 Canards par un doux soir d’orage (Thomas Carreras, 2015)

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Quand j’ai lu le premier roman de Thomas Carreras, 50 Cents, je me suis dit que ce jeune homme avait vraiment du potentiel. Ce roman est vraiment sympa : il raconte l’histoire de truands à San Francisco qui vont s’entretuer pour récupérer une pièce magique de 50 cents qui permet à son propriétaire d’avoir une chance de cocu. Avec sa galerie de personnages hauts en couleurs, un humour vraiment addictif et une histoire bien foutue, l’auteur vous met déjà une bonne claque. Ce roman est génial, le seul petit défaut que j’ai trouvé c’était les commentaires persos qu’il fait au bas de certaines pages. Je m’explique : j’ai trouvé que Thomas Carreras est foutrement drôle et que ces commentaires n’étaient pas tous nécessaires car l’histoire se suffit amplement à elle-même. Ce qui est drôle c’est que ma copine bibliothécaire Audrey m’avait beaucoup parlé du roman d’un jeune auteur sur des canards, que j’allais adorer, et que moi je lui parlais de 50 cents, quand on s’est rendues compte que ces deux romans étaient du même auteur.
Je me suis donc retrouvé avec ce 100 000 Canards par un doux soir d’orage entre les mains et là…
On peut vraiment dire que 50 Cents était déjà bon mais que ce roman est une pépite, un OENI (Objet Écrit Non Identifié). Le talent de Thomas Carreras prend toute son ampleur dans cette histoire aux multiples retournements, complètement barrée et très bien écrite. On peut voir l’influence de Tarantino et de l’univers rock bien cool de Thomas Carreras (qui a fait partie d’un groupe de rock). C’est d’ailleurs marrant car les références musicales de ses romans tournent beaucoup autour des musiques des années 90. Thomas, je te le dis, dans une vie antérieure pas très lointaine tu étais grunge !
Difficile de raconter l’histoire sans spoiler tellement elle est démente
Mais bon on va essayer ! Ginger, une jeune fille baroudeuse et au caractère bien trempé vient dans une petite ville, Merrywaters, pour assister au Nightfest, un énorme festival de rock. Elle se fait embaucher dans l’auberge locale en attendant le concert. Elle y découvre des hôtes plutôt sympa et tout se passerait bien si elle n’avait pas la sensation d’être épiée en permanence par des canards. Oui, des canards, ces inoffensifs petits palmipèdes ! Et là, laissez-moi vous dire que ça va devenir complètement barré et qu’il faut absolument que vous lisiez ce roman pour comprendre.
Fuck the duck !!!
Thomas Carrera est un écrivain jeunesse mais il a toute sa place en littérature adulte
Il n’y va pas de main morte avec les effusions de sang mais arrêtons de prendre les ados pour des petites choses fragiles, ils vont se régaler en lisant ce roman ! Franchement, si vous voulez lire quelque chose de bien original qui vous fera vraiment marrer tout seul, je ne peux que vous le conseiller : même la couverture est complètement décalée !
Voilà un vrai coup de cœur, je vous laisse en compagnie d’une petite interview de cet auteur dont on entendra à nouveau parler, pour sûr :
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