Archive de : novembre, 2014
On continue avec une très bonne mini-série anglaise bien jouissive en cinq épisodes. Kelly fait partie du staff d’une émission de télé-réalité du genre Big Brother, avec son cortège de bimbos et de caricatures ambulantes, les nominations, les disputes sur qui a fini la dernière brioche, bref tout ce qu’on aime dans la télé-réalité. Donc une vague de zombies attaque la ville et le plateau de tournage excepté les participants de l’émission qui n’ont absolument aucune idée de ce qui ce passe, le propre de ces émissions étant d’isoler les participants. Notre brave Kelly va donc devoir prévenir notre brave équipe de lofteurs que dehors c’est le chaos, et que le seul endroit où l’on est en sécurité est finalement précisément là où ils se trouvent. Et c’est pas gagné…
Dans cette série, le gore atteint des niveaux rarement égalés : c’est la fête à la tripaille ! Les personnages se révèlent dans l’épreuve, certains sont prêts à tout pour survivre, même à sacrifier leurs camarades pour sauver leur peau, d’autres vont montrer un courage que l’on ne soupçonnait pas. La psychologie des personnages est très bien développée et même si au début ils nous irritaient, on ne peut que compatir et souhaiter qu’ils s’en sortent car les zombies sont VRAIMENT déchaînés et déterminés à éradiquer tout ce qui bouge.
Les zombies ont bien changé ! Avant ils étaient tellement lents que tu avais le temps de te préparer un nespresso la pelle à la main et de leur éclater la tête dès qu’ils s’approchaient : Danny Boyle et son 28 jours plus tard ont changé la donne : les zombies nouvelle génération sont plus rapides et surtout plus vicieux !
Donc nous avons là une bonne critique de la télé-réalité, un humour bien noir comme on les aime, des scènes gores, une histoire qui tient la route et pleine de suspens et une héroïne intelligente et courageuse à laquelle s’identifier : bref un beau combo qui fait que je vous recommande cette série si vous ne l’avez pas encore vue.
Grande fan d’Anonyme (bizarre de dire ça…) et de ses romans : Le livre sans nom, L’oeil de la lune, Le cimetière du diable, Le livre de la mort et Psycho killer, je me suis amusée à faire des dessins et autres croquis sur les personnages des romans. Tout d’abord le Bourbon Kid, que je vois inquiétant mais séduisant, personnage touchant car même s’il est devenu un tueur complètement fou dès qu’il boit un shot de bourbon, il a été un jeune homme amoureux quand il était plus jeune. D’ailleurs, ayant lu récemment Psycho Killer (qui n’est pas la suite des quatre autres romans), j’ai trouvé que ce fameux Psycho Killer ressemblait étrangement au Bourbon Kid au niveau de la description et du caractère.
Donc voici Bourbon Kid et Jack Daniels et Beth, tels que je me les représente.
Autres personnages ayant toute ma sympathie, Kacy et Dante. La première, belle, intelligent, innocente et complètement folle amoureuse de son Kacy, qui, il faut le dire, n’a pas inventé l’eau chaude, même s’il est vraiment attachant. D’ailleurs c’est marrant, en écrivant ça me rappelle à quel point les dialogues et les personnages sont drôles dans ces bouquins. Je me rappelle avoir eu des bons fou rires avec le troisième roman Le cimetière du diable, surtout avec le personnage du sosie de Janis Joplin, atteinte du syndrome de Gilles de la Tourette.
Et le troisième personnage féminin qui m’a particulièrement plu : Jessica, personnage de femme très forte, combattante aguerrie et sans scrupules. Ayant été me balader sur les forums parlant du Livre sans nom, j’ai vu qu’un des sujets qui revenait souvent était la couleur des cheveux de Jessica. Pour certains c’est un détail, mais pour les vrais geeks (dont je fais partie) ça a son importance ( allez dire à un fan absolu du Seigneur des Anneaux que le film de Peter Jackson retranscrit exactement le livre et vous provoquerez un débat sans fin sur tout ce qui a été oublié, changé…) Bref moi je me la suis imaginée blonde, mais beaucoup de gens la voient brune. Pas grave, ce qui est magique avec les livres c’est que chacun se fait son film dans sa tête avec ses propres personnages.
Et pour le fun, vu que je viens de terminer Psycho Killer, un petit croquis de l’agent Fonseca complètement déchaînée.
Et pour ceux qui ne connaissent pas les romans d’Anonyme, une petite bande annonce du Livre sans nom que je trouve très bien faite, par l’équipe de Soja Films :
Dans ses bouquins, elle parle de la nouvelle Orléans comme personne, on sent les odeurs, on entend de la musique cajun et surtout on est transportés par ses récits horrifiques. Poppy Z Brite a la particularité de ne vous épargner aucun détail gore dans ses livres et ses héros sont pour la plupart homosexuels. Elle décrit les relations entre deux hommes d’une façon étonnante pour une femme, sans chichis : ses histoires d’amour sont belles, profondes, étranges ou subversives selon ses romans.
J’ai lu en premier Sang d’encre, l’histoire d’un jeune homme dont la famille a été décimée par son propre père, qui s’est suicidé. Or ce père était dessinateur, talent que lui-même possède. Le jeune Trevor va retourner sur les traces du massacre de sa famille et tenter de savoir qui il est grâce à l’aide de Zach, pirate informatique génial qui deviendra son amant. j’ai adoré le style unique de Poppy Z Brite, sa noirceur et en même temps l’affection qu’elle porte à ses personnages, très attachants.
Le second livre que j’ai lu d’elle est Le corps exquis, à ne pas mettre entre toute les mains. Je me suis fait offrir ce livre par ma belle-mère en priant pour qu’elle ne le feuillète pas avant de me l’offrir (sinon mon nouveau surnom aurait été : la gentille psychopathe…). Dans ce roman nous est contée l’histoire d’amour entre un tueur en série et un cannibale et là, accrochez-vous à vos chaussons parce que c’est gore, parfois à la limite du supportable.
L’horreur, la peur m’a toujours fascinée, même si à côté de ça je reste une fille tout à fait normale, coquette et tout ! Bref, si vous aimez les histoires qui vous transportent , vous effraient et vous fascinent tout en vous repoussant à la fois , Poppy Z Brite saura vous satisfaire !
Bibliographie :
et une interview de Vice, pour mieux cerner le personnage
inclassable qu’est Poppy Z Brite :
http://www.vice.com/fr/read/poppy-z-bright-v2n1
Encore une bonne série anglaise avec des zombies comme on les aime ! J’avais déjà adoré Dead Set, critique acide de la téléréalité dans laquelle les participants de Loft Story ou autre Secret Story, isolés et pour la plupart décérébrés, se retrouvaient confrontés à une invasion de zombies particulièrement déchaînés et assoiffés de tripes : c’est extrêmement noir, drôle et ça envoie du pâté, mais je vous en reparlerai…
J’adore les séries anglaises car la psychologie des personnages y est particulièrement développée et que quoiqu’on en dise, il y a bel et bien un humour typiquement anglais. Les anglais arrivent à vous faire sourire avec les pires situations. Dans In the Flesh, donc, les morts sont revenus à la vie et ont bouffé tout ce qui se présentait à eux, comme tout bon zombie qui se respecte. Mais un vaccin a été trouvé et si les morts-vivants s’injectent une dose quotidienne, ils peuvent être réhabilités dans la société et retrouver leur famille, à condition de porter des lentilles et du fond de teint bien épais, pour cacher leur condition. Eh oui, ce sont toujours des humains morts qui ont seulement l’apparence d’humains vivants !
Kieren est l’un d’eux, et il retrouve sa famille avec tout ce que cela suppose d’émotion et d’incompréhension car notre héros s’est suicidé avant de devenir un zombie. Il retrouvera son ancien amour, sa sœur qui, entre temps, s’est engagé férocement dans la lutte contre les morts-vivants tels que lui, et ses parents, légèrement dépassés par les événements, surtout son père. Il va aussi rencontrer des amis et comprendre que la réhabilitation ne va pas être facile…
je ne veux pas trop en dire, il faut que vous découvriez cette série, un bijou d’intelligence et d’émotion, avec un peu de gore quand-même, faut pas pousser.
Oui, je parle bien du papa des Muppets, de Fraggle Rock, et autres créatures qui ont bercé mon enfance.
Ma passion pour le fantastique et les mondes imaginaires a réellement commencé quand j’ai pris ma claque en allant voir Dark Crystal au cinéma. Je suis sortie de la séance émerveillée et effrayée. Je devais avoir dans les dix ans quand le film est sorti et franchement j’ai rêvé de ces horreurs de SkekSès pendant longtemps ! Je les imaginais cachés dans un coin de ma chambre, se redressant et se mettant autour de moi avec leur sales petits bruits bien flippants. Pour moi, Jim Henson est un génie, un poète et un rêveur.
Chaque plan de Dark Crystal imprime la rétine par sa virtuosité et sa magie. J’ai bien sûr chez moi le DVD et je me suis régalé avec le documentaire qui figure en bonus : Le monde de Dark Crystal. Franchement voir comment le film a été pensé, le boulot des gens qui portaient ces costumes énormes et entraient dans la peau des personnages en inventant une façon de se déplacer propre à chaque « tribu », c’est juste énorme. Bon j’avoue, dans le film il n’y a pas que les SkekSès qui m’ont fait peur : Les Mystiques et même les Gelflings qui sont censés être les gentils quand-même… Bon c’est sûr, aujourd’hui ça peut paraître vieillot, vu qu’il n’y a plus que des images de synthèse mais bordel, l’animatronique ça avait son charme ! Donc, j’ai regardé tout ce que Jim Henson a pu faire : Labyrinthe, Monstres et merveilles…
Et plus tard une série que j’ai adoré : Farscape. Ben oui, Jim Henson n’étant pas immortel, sa famille a repris le flambeau avec des flops ( la bête du Gévaudan dans Le Pacte Des Loups, Mirror Mask, etc…) et donc cette série, Farscape, pleine de monstres typiques de l’imaginaire de mon idole, avec un hommage aux SkekSès avec les Halosians, qui leur ressemblent étrangement. Cette série est drôle, surtout le personnage du héros et j’ai vraiment bien accroché.
Plus récemment, j’ai découvert une émission télé : Jim Henson Creature Shop Contest, qui passait apparemment sur Sy-Fy, dans laquelle les participants doivent créer et animer des personnages. Bien sûr il y a eu une spéciale SkekSès : les participants choisissaient un thème, un contexte et devaient recréer un SkekSès. Autant vous dire que les gars sont balèzes et que cette émission vaut le coup d’œil. Si vous ne connaissez pas Jim Henson, allez-donc jeter un œil à son travail : Vous ne le regretterez pas !
Bon voilà, après ce premier article je passerai du fantastique à l’horreur, mon deuxième domaine de prédilection ! Tchuuss !
Bienvenue à toi !
Ici tu trouveras tout ce que j'aime en matière de bandes dessinées, de films fantastiques et d'horreur, d'expos et de musique. Il y a même un corner beauté pour les filles (qui ne se prennent pas trop au sérieux)
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