Archive de : octobre, 2015
Ce film est inspiré d’une histoire de Clive Barker : The Forbidden. J’ai lu la nouvelle des années après avoir vu le film et pour une fois, je me suis dit qu’un film pouvait être à la hauteur d’un livre.
Le film part d’une légende urbaine qui raconte que si on se met devant un miroir et que l’on répète trois fois le nom de Candyman, celui-ci apparaît pour vous tuer. Non mais il faut être con pour essayer, non ? eh ben Hélène (Virginia Madsen), ça lui fait pas peur et pour mener à bien son enquête dans un quartier défavorisé, elle tente l’expérience et va faire connaissance avec ce bon vieux Candyman (Tony Todd) .
Le premier truc qui m’a traversé l’esprit au début du film, c’est quand Hélène apprend qu’elle se fait cocufier par son mari. Pardon ?!!? non mais vous voyez la photo au-dessus ? quel mec sain d’esprit tromperait une femme pareille ? Si je vous parle de ça c’est que la tristesse et la résignation qu’elle ressent face à cette situation va se reporter dans l’histoire. Le Candyman est vraiment impressionnant avec ses abeilles qui sortent de son torse mutilé, son crochet et sa voix grave hypnotisante. Car oui, notre boogeyman n’est pas une légende urbaine.
Certaines scènes sont sanglantes, mais je me souviens par-dessus tout d’un univers sombre, cette cité dans laquelle les habitants vivent dans l’insécurité et la pauvreté, avec ces murs ornés de dessins représentant l’histoire de Candyman.
Car il n’est pas revenu des morts pour rien, son histoire est cruelle et injuste et on ressent même de l’empathie pour ce personnage, malgré sa rage. En fait, plus que d’un film d’horreur je me rappelle d’un drame, car Hélène et le Candyman sont des êtres innocents à la base et tous deux deviendront des victimes.
Je garde un souvenir particulier de ce film, car il a vraiment une ambiance glauque. Les deux acteurs principaux sont crédibles et on frissonne à chaque apparition du Candyman. Je ne sais pas si aujourd’hui je le trouverais aussi bien et je ne veux pas le savoir ! j’aime rester sur mes impressions de jeunesse pour ne pas être déçue…
On peut dire que je leur ai tout fait : couleurs, coupe improbable, je les ai même rasés dans ma jeunesse suite à un abus de décoloration…
Mais bon, j’arrivais toujours à me les mettre dans la poche jusqu’à il y a pas longtemps : déjà sous la douche ils ne voulaient plus que je passe la main dedans, pleins de nœuds ! ensuite, quand je commençais à les sécher, oh my god, ça faisais comme un soleil autour de la tête. En plus pour ne rien arranger, je me suis coupé une frange et avec cette texture de cheveux je ressemblais pas mal à Chantal Goya sous acide…
Assez désespérée, je suis allée dans ma parapharmacie et j’ai décidé de les soigner en profondeur (de leur donner à béqueter en fait). Pour ça, il faut les nourrir à fond et j’ai tenté ce shampoing : Phytokératine Extrême de la marque Phyto :
Bon, ça coûte un oeil pour un shampoing : 15 euros, mais ça fait un mois que je l’utilise et déjà au bout de deux semaines j’ai récupéré des cheveux souples. On a fait la paix et je leur ai promis de les laisser tranquilles. Comme j’arrive à la fin du flacon, je gruge : je fais moitié shampoing normal et moitié « mon sauveur ».
Résultat, je vais pouvoir recommencer à leur faire la misère car maintenant je sais que je peux tout récupérer. Oui je sais, je suis diabolique.
On en a encore pris plein les yeux et l’estomac avec cinq films biens différents les uns des autres, choisis parmi une sélection de 16 long-métrages, rien que ça ! Juste pour le plaisir des yeux et des oreilles je vous remets le trailer particulièrement chiadé du festival :
Comme d’habitude l’ambiance était au rendez-vous avec un public motivé, surtout pour Deathgasm, film tournant autour de l’univers du métal, qui a ravi les amateurs de cette culture (pour avoir découvert le Hellfest il y a de ça quelques années j’affirme que les métalleux représentent le public le plus ouvert, respectueux et déjanté que j’ai pu voir lors de concerts). On s’est donc fait une sélection assez hétéroclite avec au menu :
On ne peux jamais tout voir mais parmi les films qu’on aurait bien tenté il y avait Warsaw 44 et Turbo Kid
Alors un grand merci aux organisateurs du festival pour l’animation, toujours au top, le cri de guerre avant chaque film et à tous les adeptes qui comme nous reviennent chaque année pour le plaisir de s’en payer une bonne tranche dans une super ambiance !!!
NB : nous avons vu cinq films mais je n’ai fait que 4 critiques, le dernier qu’on a vu The Shamer’s Daugther ne m’a pas plu (trop gnan-gnan ) et je l’aurai oublié dans un mois !
Pour ouvrir ce festival nous avons commencé avec ce bon petit film irlandais qui joue avec vos nerfs et se passe en huit-clos dans un commissariat. Rachel rejoint une équipe de policiers dans sa ville natale. L’équipe est constitué du chef sympa comme une porte de prison et de deux agents sans scrupules qui passent leur temps à se sauter dessus sur leur lieu de travail : welcome ! Un petit voyou et un homme dont le passe-temps consiste à battre sa femme complètent le tableau. Toute cette équipe de flics un peu ripous et cons sur les bords va se trouver confrontée à l’arrivée d’un homme énigmatique qui va bouleverser cette nuit bien tranquille et confronter chaque personnage à ses plus sombres secrets. Ah oui, j’adore le type qui joue le mystérieux invité, c’est Davos Mervault dans Game of Thrones
Le rôle de détonateur lui va à la perfection, tout en classe et menace. L’intrigue et bien menée et on découvre toutes les lâchetés dont les accusés sont capables. Seule Rachel, brebis innocente mais pas sans ressources peut affronter notre mystérieux invité la tête haute mais ça va être une sacrée nuit d’angoisse…
On ne s’ennuie pas dans ce film, les moments de calme succèdent aux moments de panique dans un rythme très bien mené, j’ai vraiment apprécié ce premier film.
Ouh la ! changement total de registre total avec ce film finlandais légèrement absurde mais totalement jubilatoire. Alors il faut le savoir, les finlandais ont un humour et un jeu d’acteur vraiment particulier. On rit simplement en les voyant jouer et entrer en scène, ils se foutent d’être caricaturaux, ils se vautrent dedans. J’avais déjà adoré Rare Exports, autre film finlandais particulièrement décalé sur des pères noël enragés.
Un homme est transformé par un docteur sadique en un lapin surpuissant doté d’un sexe gigantesque et constamment en érection. Son cri de guerre quand il aperçoit une victime : « Pussssyyy ! ». Bon ben voilà je viens de résumer le film. Oui mais en fait non, car la bande de débilos à laquelle notre lapinou priapique va s’attaquer est particulièrement haute en couleur.
Dès l’apparition d’un jeune homme très propre sur lui à la moustache inimitable, le ton est donné : c’est du n’importe quoi mais c’est vraiment drôle. Il y a même l’un des personnages féminin qui est une véritable sadique obsédée en puissance ( balayé le cliché des bimbos de films d’horreur). Dès que lapinou entre en scène, c’est une suite de scènes vraiment fun, gore et débiles à souhait.
Un film à prendre au millième degré mais dont on ressort un sourire aux lèvres !
Bienvenue à toi !
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