Archive de : août, 2018
En plus, bonus ! La très rare Mylène Farmer joue dedans. Alors au début je me suis dit qu’on allait voir Mymyl marcher dans la neige dans une robe blanche tâchée de sang et murmurer à l’oreille des loups mais pas du tout ! Elle nous livre une interprétation très sobre et campe le rôle d’une mère très attachante (ah là Mymyl, tu me fais plaisir !)
Pauline (Mymyl) et ses deux filles Vera et Beth se rendent de nuit dans une maison dont elles ont hérité. Beth est une fan de Lovecraft et apprentie écrivaine et Vera est une ado beaucoup plus terre à terre qui a du mal à supporter sa sœur et l’attention que sa mère porte à ses romans d’horreur. Entre les deux, leur mère Pauline fait l’arbitre et essaie de calmer le jeu. La maison qu’elles découvrent est carrément flippante et remplie de poupées de porcelaine, soit le prototype parfait de la maison hantée.
Les filles et leur mère vont être victimes d’une agression d’une extrême violence, car deux individus entrent dans la maison et les attaquent. Des années après cet épisode traumatisant, Beth est devenue une écrivaine à succès, elle est partie vivre loin de cette maison et a écrit son best-seller sur cette expérience vécue dans son enfance. Elle reçoit un coup de téléphone qui va la faire revenir sur les lieux du drame avec sa mère et sa sœur et elle va ainsi se retrouver face aux démons de son enfance.
Je parle du film, pas de ses personnages car c’est littéralement impossible de rester équilibré après une expérience pareille. Pascal Laugier est très fort pour créer des ambiances à couteau tiré, il suffit de se souvenir de son film Martyrs et surtout de sa première partie : un thriller parfaitement maîtrisé qui vous laisse en tension permanente. Il joue également avec nos nerfs dans Ghostland et on se retrouve accroché au canapé, littéralement happé par le film. Ce dernier peut d’ailleurs se séparer en deux parties, l’avant et l’après agression : les personnages portent en eux les stigmates de l’attaque et se reconstruisent dans la douleur. Le jeu d’acteur est très bon, les filles se donnent à fond dans cette histoire et les méchants sont réellement perturbants. Bon, Je ne peux pas aller beaucoup plus loin dans la narration du film car il réserve des surprises et mérite d’être vu.
Ce home invasion me restera en tête un moment, ce qui est signe d’un film de qualité, car j’ai oublié la plupart des mauvais films d’horreur (et il y en a !!!).
Bon, soyons clair, perso j’ai pas d’ennemi au boulot qui mériterait de subir ce qu’il se passe dans Mayhem, le bien nommé. Car ça va être un beau carnage que même la plus sympa des réunions de travail ne pourra effacer : un open space opéra de l’enfer !
Derek Cho (c’est Glenn dans The Walking Dead ! ) travaille pour une de ces énormes compagnies sans âmes, qui ne sont préoccupées que par les notions de bénéfice et d’ebtida et pour qui les meilleurs employés sont les pires requins de la finance. Derek grimpe les échelons et perd peu à peu son âme, même si une partie de lui ne peut devenir un gros connard, car il a toujours des valeurs. Peu après un entretien avec une jeune femme désespérée qu’il doit éconduire (sa compagnie ne faisant clairement pas dans le bénévolat et la charité), il apprend qu’il est licencié pour une raison injuste. C’est à ce moment là que l’immeuble va être mis en quarantaine à cause d’un virus qui rend les gens complètement enragés, faisant ressortir leur pires instincts.Tout le monde va être contaminé et se retrouver coincé dans un maelstrom de violence.
Derek décide de se faire justice et il va trouver une alliée inattendue mais totalement frappée qui va l’aider à se sortir de ce mayhem sans nom.
Mayhem est un film jouissif car les petits employés maltraités moralement peuvent enfin prendre leur revanche (bon là c’est un peu extrême on est d’accord) mais franchement, le milieu du travail est une espèce de microcosme qui ressemble beaucoup à la cour d’école : les fortes têtes, les meneurs, les fayots ou encore les geeks qui se mettent bien à part en attendant que ça passe. La violence totale qui va se déchaîner n’a d’égale que l’humour de notre duo de héros, notamment la fille qui est hilarante. Le film ne fait pas dans la dentelle et franchement on rit car le rythme est effréné et ponctué de très bonnes scènes assez drôles.
Alors si vous faite partie d’une de ces grosses boîtes sans âme qui ne vous considèrent pas, au lieu d’attraper votre mug pour le balancer à la tête de l’un de vos collègues, ruez vous sur Mayhem, un bon défouloir qui n’aura aucune conséquence pour votre santé mentale !
En fait c’est une minisérie en 8 épisodes, j’adore ce format car ça se regarde très facilement et on a pas le temps de s’ennuyer. Dès le début je me suis dit que vu comment elle était barrée, elle était forcément anglaise mais je me trompais : elle est bien américaine, tirée du comic éponyme et elle est passée sur Syfy.
Le série débute avec l’enlèvement d’une jolie petite fille, Hailey, par un père-noël tout ce qu’il y a de plus louche. Elle est mise dans une boîte avec d’autres enfants qui ont subi le même sort mais elle a un atout caché : son ami imaginaire Happy, une petite licorne bleue volante, qu’elle charge de retrouver Nick Sax afin qu’il vienne la sauver.
Donc notre brave petite licorne se met en quête du fameux Nick Sax, qui s’avère être un ex-policier devenu une sorte de tueur à gage en roue libre, alcoolisé jusqu’à la moelle, cynique et peu enclin à croire aux petits chevaux qui parlent. Nick Sax étant une sorte d’aimant à emmerdes, notre petite licorne va vite montrer qu’elle peut lui être utile et tenter de convaincre Nick de sauver la petite Hailey.
Leurs aventures vont les mener, dans un bain de sang tout à fait jubilatoire, sur la trace d’un réseau pédophile mené par un type déguisé en insecte (je vous l’avais bien dit, c’est complètement barré). Car Nick a également reçu un mot de passe que toute la mafia, menée par Blue, recherche.
On rit beaucoup grâce à ce duo totalement inattendu car Happy est pur et innocent, plein de sollicitude comme doivent l’être les amis imaginaires (perso je n’en ai jamais eu, j’avais des sœurs bien réelles). La petite licorne agit comme un Jimini Cricket qui murmurerait à l’oreille d’un Pinocchio totalement barge ! Mais notre héros humain n’est pas quelqu’un de mauvais et va s’attacher à Happy pour tenter de sauver la petite et ainsi obtenir une rédemption qui sera difficile à atteindre…
Entre Smoothie, le tueur pervers, Blue, le big boss sans états d’âmes et sa sœur qui participe à une téléréalité, les adversaires de Nick Sax et Happy vont leur donner du fil à retordre ! C’est gore, ça canarde à tout va, Nick en prend plein la tête et on rit tellement c’est absurde. Mais le plus drôle reste quand même l’attitude du héros, avec son visage très expressif et sa tête de total allumé.
Cette série sort vraiment de l’ordinaire, le format est parfait et on est emportés dans un monde dans lequel noël est prétexte à une sorte de déchaînement de folie à cent à l’heure. On ne s’ennuie pas et ça regorge de très bonnes idées ! Donc vous l’aurez compris, énorme coup de cœur pour cette série vraiment géniale !! Bonne nouvelle, une saison 2 est en préparation, c’est vraiment noël !
Bienvenue à toi !
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