Cinema Panopticum

Une gourmandise en noir et blanc qui se savoure comme un épisode de la Quatrième Dimension
Cette bd entièrement en noir et blanc et sans paroles de Thomas Ott m’a été offerte par ma belle-sœur (qui décidément connaît bien mes goûts) et c’est avec délice que je me suis plongée dedans. Lire cette bande dessinée, c’est découvrir un univers étrange, une atmosphère entre les Contes de la Crypte et La Quatrième Dimension.
La petite fille à la foire
Le synopsis est le suivant : une petite fille décide de se rendre à une fête foraine avec ses cinq pièces en poche. Malheureusement, toutes les attractions sont au-dessus de ses moyens et elle ère tristement à travers la foire, jusqu’à ce qu’elle découvre enfin quelque chose à sa portée : le Cinema Panopticum. Cinq guichets avec un écran chacun, et pour le prix d’une pièce, une histoire lui est racontée en image.
Cinq histoires pour frissonner
Notre jeune héroïne va donc découvrir les récits : The Hotel, The Champion,The Experiment, The Prophet et The Girl, sortes de contes macabres, étranges et sombres. Le lecteur est dérouté tout comme elle, mais curieux de voir où ces histoires vont le mener. On pense vraiment à l’humour noir de La Quatrième Dimension, surtout avec la fin du premier récit et aux Contes de la Crypte pour le format de petits sketchs ironiques. Le dessin est très fin et réalisé comme sur une carte à gratter.
Cette bd m’a intriguée, d’ailleurs je pense que je vais m’intéresser de très près au travail de son auteur. J’adore ce qui sort de l’ordinaire et je peux vous affirmer que cette petite fille en aura pour son argent…
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