Critiques alphabétiques : Braindead

B pour Braindead (Peter Jackson, 1992)
Avant de se plonger dans l’Héroïc-Fantasy avec le mythique Seigneur Des Anneaux, notre cher Peter Jackson s’est éclaté avec des films gores bien personnels et complètement barrés, tels Bad Taste, Meet the Feebles ou encore Braindead.
Braindead a été le premier film gore que j’ai vu et je me suis pris une bonne avalanche de tripaille !
J’avais déjà repéré l’affiche du film en allant au ciné et je m’étais dit que celui-là, je ne pouvais pas le louper
Cette affiche donne un avant-goût de ce que l’on va regarder ! Dès qu’il est sorti en vidéo, on est allées le louer avec mes sœurs et ma voisine et on s’est bien marrées. L’histoire est simple : une équipe de chasseurs récupère une espèce d’animal bien dégueu, un singe-rat et le rapportent au zoo. La gueule de la bestiole laisse présager que le film ne va pas se prendre au sérieux !
Le héros, un jeune homme timide, se balade au zoo avec sa mère, sorte de tatie Danielle aigrie, et celle-ci se fait mordre par le singe-rat. Contaminée, la mère va se transformer en zombie petit à petit, ce qui nous donne une scène de repas d’anthologie dans laquelle elle se décompose en mangeant tranquillement, face à son fils qui essaie de sauver les apparences avec les invités. Les effets spéciaux sont bien craspecs et on voit donc la mère déguster une espèce de crème anglaise et mâcher tranquillement sa propre oreille qui vient de tomber dans son assiette, entre autres. C’est assez gerbant mais on rigole bien car il y une sorte d’ambiance complètement absurde. La mère zombifiée va contaminer son infirmière, qui va contaminer un prêtre et tout ce beau monde est conservé à la cave par le fils, qui ne sait absolument pas quoi faire avec ses zombies et qui n’a pas que ça à faire vu qu’il vit une romance en parallèle avec une gentille fille, façon télé-novelas.
L’amour va frapper et donner naissance à une ravissante petite horreur !
Et oui, car si notre héros parvient tant bien que mal à vivre son histoire d’amour avec sa bien-aimée, à la cave il s’en passe de belles ! L’infirmière et le prêtre se découvrent un appétit charnel mutuel
Et leur passion « dévorante » va donner naissance à un affreux bébé braillard et énervé (la scène où le héros le promène dans le parc dans un landau protégé par des barbelés est juste géniale).
Mais tout ce petit monde zombie a faim et a besoin de manger, on les comprend…
Ce qui va peu à peu nous mener tout simplement à l’Apocalypse, nos héros se défendant contre la ville entière avec tout se qui leur tombe sous la main : tondeuse, mixer et j’en passe. J’imagine que Peter Jackson a du bien se marrer quand il a vu ses rushs car c’est un festival de tripes qui volent dans tous les sens, l’écran est parfois même aspergé de sang !
Et bien sûr c’est quand le film était à son apogée, noyé dans des hectolitres de sang que ma mère a voulu rentrer dans sa chambre pour prendre un truc et qu’elle a jeté un coup d’oeil à ce qu’on regardait. Après ce choc visuel, elle n’a plus mis les pieds dans notre antre de visionnage !
Ce film est un super souvenir et on a enchaîné avec Meet the Feebles, devenues fan de Peter Jackson. Je me souviens que quand le Seigneur Des Anneaux est sorti, je me suis dit que le réalisateur qui allait faire le film était celui qui avait fait Braindead et j’ai pensé qu’on allait retrouver son esprit loufoque dans ce film. Mais non, Peter Jackson a suivi les livres et réalisé une saga inoubliable, par respect pour les nombreux fans et c’est là qu’on se dit qu’il est vraiment fort : ce type sait tout faire avec talent !
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