Horns

Pour rédiger cet article, il m’est difficile d’oublier le super roman du même titre écrit par Joe Hill, le fils de Stephen King, mais je vais essayer
Donc je vais partir du principe que je n’ai pas lu le livre et vous donner mes impressions. Tout d’abord, l’histoire…
Ig Perrish est soupçonné par la ville entière du meurtre de sa petite amie Merrin. Comme il était saoul cette nuit-là il ne se rappelle absolument pas ce qui a pu se passer. Grâce à de nombreux flash-back sur leur enfance, la manière dont ils se sont connus et comment leur histoire d’amour a éclos, on comprend que c’est un amour immense et total qui est sous-jacent. Ig est désespéré, seules quelques personnes le croient innocent et il se retrouve au lit avec l’une d’elle, son amie d’enfance, serveuse, qui profite d’une nuit alcoolisée pour lui mettre le grappin dessus. En se réveillant, Ig va constater une chose étrange…
Holly shit !!! What are those horns !!
Ouais je sais, je me la pète en anglais… Bref, notre brave Ig se réveille avec une paire de cornes, que les gens semblent voir sans être plus choqués que ça. Paniqué, notre héros va chez le médecin pour se faire soigner et va réaliser que ces cornes forcent les gens à avouer toutes leurs pensées les plus secrètes (même celles qu’on souhaiterait ne jamais entendre !). Cela va donner lieu à des scènes très drôles, car Ig déclenche des aveux plutôt gênants dont il réalise qu’il va pouvoir se servir pour retrouver le vrai meurtrier de Merrin.
Harry Potter est un sacré numéro !
Ce film a le mérite de nous montrer un autre visage de Daniel Radcliffe, inoubliable Harry Potter. On ne peut que le prendre en sympathie car il est cool et foncièrement gentil. Petit à petit, il va même prendre plaisir à utiliser le pouvoir de ses cornes pour rajouter du fun dans ses confrontations avec les gens. J’aime beaucoup l’idée que parfois, il ne vaut mieux pas savoir ce que les personnes, surtout les plus proches comme la famille, pensent réellement de vous : Ig va se le prendre en pleine gueule. Bien décidé à retrouver le meurtrier, Ig se laisse de plus en plus gagner par la colère et le désir de prendre sa revanche, au risque de se laisser dévorer par ses nouveaux pouvoirs obscurs.
All you need is love
Alexandre Aja a bien su retranscrire la force de cette histoire d’amour et son cadre presque féérique : la cabane dans la forêt où se retrouvent les amants et où Merrin trouvera la mort est comme un refuge hors du temps, une bulle pour nos deux amoureux. Les flash-back sur l’enfance des personnages font penser à Stephen King, qui accorde beaucoup d’importance aux amitiés passées et aux liens qu’elle créent. Il n’y a qu’à voir le téléfilm « Çà » : la partie la plus riche et intéressante c’est celle où les protagonistes sont enfants, ou encore Stand By Me, qui tire sa force de l’amitié de ses jeunes héros.
L’intrigue est bien menée, avec des très belles images et Daniel Radcliffe nous confirme ses talents d’acteur. Ayant lu le livre, je trouve que le passage à l’écran est vraiment réussi, tout en sensibilité et sans trop en rajouter. Je vous laisserai quand-même découvrir le bouquin de Joe Hill, sorti en France sous le nom Cornes, un indispensable, tout en vous recommandant ce bon film !
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