« In the flesh » ou si les morts pouvaient parler…

Ah ben oui, en fait ils peuvent.
Encore une bonne série anglaise avec des zombies comme on les aime ! J’avais déjà adoré Dead Set, critique acide de la téléréalité dans laquelle les participants de Loft Story ou autre Secret Story, isolés et pour la plupart décérébrés, se retrouvaient confrontés à une invasion de zombies particulièrement déchaînés et assoiffés de tripes : c’est extrêmement noir, drôle et ça envoie du pâté, mais je vous en reparlerai…
J’adore les séries anglaises car la psychologie des personnages y est particulièrement développée et que quoiqu’on en dise, il y a bel et bien un humour typiquement anglais. Les anglais arrivent à vous faire sourire avec les pires situations. Dans In the Flesh, donc, les morts sont revenus à la vie et ont bouffé tout ce qui se présentait à eux, comme tout bon zombie qui se respecte. Mais un vaccin a été trouvé et si les morts-vivants s’injectent une dose quotidienne, ils peuvent être réhabilités dans la société et retrouver leur famille, à condition de porter des lentilles et du fond de teint bien épais, pour cacher leur condition. Eh oui, ce sont toujours des humains morts qui ont seulement l’apparence d’humains vivants !
Kieren est l’un d’eux, et il retrouve sa famille avec tout ce que cela suppose d’émotion et d’incompréhension car notre héros s’est suicidé avant de devenir un zombie. Il retrouvera son ancien amour, sa sœur qui, entre temps, s’est engagé férocement dans la lutte contre les morts-vivants tels que lui, et ses parents, légèrement dépassés par les événements, surtout son père. Il va aussi rencontrer des amis et comprendre que la réhabilitation ne va pas être facile…
je ne veux pas trop en dire, il faut que vous découvriez cette série, un bijou d’intelligence et d’émotion, avec un peu de gore quand-même, faut pas pousser.
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