Night Call

Jacky laisse-moi te dire mon pote, y’a comme du laisser-aller !
Et c’est bien normal car pour ce film Jake Gyllenhaal (inoubliable dans Donnie Darko) a perdu 15 kilos… On est loin de son personnage de beau gosse dans Prince Of Persia ! Dans ce film, il est Lou et traîne donc sa silhouette méconnaissable et ses cheveux gras dans les rues de Los Angeles, à la recherche d’un job. Lou est un type pas spécialement sympathique mais il a des valeurs sur ce que dois faire un homme pour trouver du travail : Comme s’il avait bouffé le guide du parfait commercial sans le régurgiter. Sûr de son aptitude à être l’employé du mois, il cherche du travail sans en trouver jusqu’à ce qu’il tombe sur un grave accident de la route filmé par un journaliste à sensation, en toute légalité.
Bim ! notre Lou a trouvé sa voie et en toute modestie, veut seulement devenir le meilleur
Caméra toute pourrie en main, notre héros ne tient pas compte du respect de la personne et de la réflexion que peut amener une image choc. Il veut du sanglant, des plans rapprochés et surtout… De l’oseille ! Tout débutant qu’il soit, il va tomber sur une journaliste adepte d’images choc qui va devenir son mentor et apprécier son style. Notre brave Lou va se trouver un comparse assez naïf pour l’accompagner dans ses virées nocturnes, devenant avec son employé aussi tyrannique et sans scrupules que ses méthodes.
L’amateurisme a ses limites
Sans foi ni loi, Lou va flirter dangereusement avec la limite de l’atteinte à la vie privée voire plus… Il faut préciser que les images qui intéressent la journaliste concernent uniquement les braves citoyens américains blancs de bonne famille, ce qui arrive à la plèbe ne faisant pas d’audience selon elle.
J’ai trouvé que ce film était une bonne critique de la presse dite à sensation et de son éthique. Jake Gyllenhaal nous offre une performance hallucinée et très juste, j’aime vraiment ce que tu fais Jacky ! Allez, bon film !
Laisser un commentaire