Westworld (2016)

Hey Cow-boy, descend-donc de ton canasson, tu ne peux absolument pas rater cette série !
À l’origine, Westworld est un film des années 70 avecYul Brynner. Cela parle d’un parc d’attraction qui recrée l’Ouest sauvage et dans lequel des hommes et des femmes peuvent revivre les sensations de l’époque avec saloon, bourre-pifs et aventures. Le parc est animé par des robots, dont l’apparence est une réplique parfaite de l’humain. Tout le monde s’amuse, on peut se faire passer pour un vrai dur et se prendre une bonne cuite entre beaufs. Les robots sont inoffensifs pour l’homme et leur rôle est d’encaisser, tout simplement.
Oui mais voilà, ce serait vite devenu vite ennuyeux si un méchant virus ne s’en était pas mêlé !
Du coup, les robots deviennent fous et veulent prendre leur revanche en éliminant tous les « visiteurs » du parc. C’est un très bon film, que je vous recommande si vous ne l’avez pas vu ! Voilà qu’en 2016, sort la série du même nom, inspirée par ce long-métrage. Le scénario est bien plus approfondi et vous allez vite vous passionner pour ce monde inquiétant dans lequel l’homme peut se livrer à toutes les vilenies sans avoir peur des conséquences.
Car dans le film, les hommes tuaient les robots principalement, là ils n’hésitent pas à dévoiler leur côté sombre avec tout ce que cela peut entraîner.
Du générique en passant par le scénario jusqu’à la qualité des images, tout est étudié pour vous faire voyager dans l’Ouest
Le générique est magnifique, il m’a fait penser énormément à celui de Black Sails pour la musique et l’ambiance onirique. Dans la série, les robots humanoïdes sont programmés pour ne pas se rappeler de ce qu’ils peuvent vivre dans la journée : quand ils sont réparés et analysés, ils pensent qu’ils rêvent. Heureusement pour eux car ils sont à la merci totale des visiteurs du parc qui peuvent les violer à loisirs et les tuer quand ça leur chante, en mode « allez, bon toi tu m’a saoulé : BANG ! « . En contrepartie, les robots peuvent quand même brusquer les visiteurs, et même si leurs balles ne leur font aucun mal, ils sont capables de les emmener dans des scénarios tordus où tout est vraiment réaliste.
Le thème du robot qui veut devenir humain et se mettre à penser par lui même n’est pas nouveau, mais très bien traité ici
Une série récente sur le thème des androïdes qui nous ressemblent posait déjà les questions des limites entre l’homme et l’humain et de l’attirance que pouvait susciter ces créatures : Real Humans (elle passait sur Arte et mérite le détour).
Dans Westworld, on compatit au sort de ces robots qui sont tellement proches de nous, qui saignent, ont des bleus à l’âme. L’héroïne, Dolorès, est l’un des plus vieux robots du parc. Elle et d’autres androïdes de la même génération vont commencer à avoir des réminiscences de souvenirs, à « comprendre » qu’il y a quelque chose qui cloche dans les scénarios bien huilés qu’ils revivent en boucle chaque jour.
Comme d’habitude, je ne vais pas trop en révéler mais vraiment, essayez cette série, elle va vous interpeller. En plus il y a un casting bien alléchant : Anthony Hopkins, ce vieux loup de mer mi-ange mi-démon, et la talentueuse Evan Rachel Wood, qui joue le rôle de Dolorès.
La qualité de cette série vous laisse sur les fesses, tellement le scénario est bien ficelé et les images magnifiques. La mise en place de l’intrigue peut en rebuter certains, car le rythme est assez lent au début, mais vraiment, ça vaut le coup de s’accrocher et puis c’est bon de se poser et de prendre son temps, on n’est pas des robots bordel !
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